Don't rain on my parade
Hier je donnais mon cours préféré de la semaine, le cours débutant du jeudi. Pas qu’il soit le plus intéressant chorégraphiquement ou techniquement parlant, mais parce que c’est le cours qui a la meilleure ambiance, celui avec le plus d’élèves.
J’y allais donc de bon cœur, contrairement aux autres où je me traîne. Je note une légère baisse dans les effectifs, 8 élèves au lieu des 9 habituels depuis un mois. Rien de bien grave, mais premières petites gouttes de l’averse. Le cours se déroule comme sur des roulettes, avec même le temps dehors qui nous gratifie d’un petit clin d’œil rigolo. Il se met à pleuvoir juste au moment où Jack Johnson chante "Can’t you see that it’s just raining" (ce mois-ci la chorégraphie des débutants est sur Banana pancakes de l'album In between dreams).
L’atmosphère est détendue, sympathique et je me fais avoir une fois de plus par la pendule qui me rappelle que le cours ne dure qu’une heure, bien trop court. Je râle gentiment contre la courte durée en m’excusant encore une fois de ne pas avoir pu avancer la chorégraphie comme je l’aurai voulu (en même temps si je n’avais pas à expliquer le moindre pas ça irait plus vite, comme le mardi). Je saute du coup sur l’occasion pour rappeler que le WE prochain je participe à un stage qui propose des cours de 2h, certifiant à qui veut bien l’entendre que l’on aura ainsi beaucoup plus de temps pour bien travailler la chorégraphie.
C’est alors que *Georgette* (je ne me rappelle jamais de son nom et pourtant elle vient à tous mes cours) vient me voir et me dit "peut-être que si on passait moins de temps à s’échauffer on aurait plus le temps de danser". Blaf, première averse. Le style de remarque que je déteste. J’explique à cette chère Georgette que ½ heure d’échauffement c’est quand même un minimum. Elle me rétorque que certes mais il vaudrait peut-être mieux passer moins de temps au sol lors de l’échauffement, parce que bon au sol c’est moins "fatigant" (genre tu vas à un cours de danse pour te fatiguer) et ça chauffe moins que debout (bah si tu faisais les exercices correctement tu verrais que ça peut-être très fatigant et que ça peut chauffer très bien), et que de toute façon il y a des cours de yoga fais pour ça (bonjour bonjour je m’appelle Georgette et j’aime que les choses soient bien rangées dans leurs petites boites comme il faut). Blaf, deuxième averse.
Et dire que j’ai augmenté le temps au sol pour passer de 5 à 10 minutes parce que quelques élèves étaient venus me dire en décembre dernier que je ne faisais pas assez de sol (tout à fait consciemment de peur d’avoir des remarques du style de celles de Geogette bien trop courantes en contemporain) pour un cours de contemporain. Il faut savoir ce qu’ils veulent ! Dur dur de plaire à tout le monde.
Il me faut donc repenser mon cours, une fois de plus. Garder des exercices au sol tout en faisant en sorte que les plus réfractaires à ce type d’échauffement aient l’impression de se "fatiguer" (humf) et de se chauffer autant que debout. Bref en gros il faut que je leur rappelle que c’est pas parce qu’on fait un exercice au sol qu’il faut s’endormir! D’un côté c’est enrichissant et ça fait progresser de remettre en question la structure du cours, de voir comment les gens "amateurs" perçoivent ce qu’on considère comme évident quand on baigne là dedans. Mais en même temps j’ai tellement la flemme de repasser tout un WE a trouver la musique adéquate pour les nouveaux exercices, tout en sachant que tout aussi bien ils (les exercices) ne plairont pas forcément à tout le monde.
J’y allais donc de bon cœur, contrairement aux autres où je me traîne. Je note une légère baisse dans les effectifs, 8 élèves au lieu des 9 habituels depuis un mois. Rien de bien grave, mais premières petites gouttes de l’averse. Le cours se déroule comme sur des roulettes, avec même le temps dehors qui nous gratifie d’un petit clin d’œil rigolo. Il se met à pleuvoir juste au moment où Jack Johnson chante "Can’t you see that it’s just raining" (ce mois-ci la chorégraphie des débutants est sur Banana pancakes de l'album In between dreams).
Banana pancakes à déguster
L’atmosphère est détendue, sympathique et je me fais avoir une fois de plus par la pendule qui me rappelle que le cours ne dure qu’une heure, bien trop court. Je râle gentiment contre la courte durée en m’excusant encore une fois de ne pas avoir pu avancer la chorégraphie comme je l’aurai voulu (en même temps si je n’avais pas à expliquer le moindre pas ça irait plus vite, comme le mardi). Je saute du coup sur l’occasion pour rappeler que le WE prochain je participe à un stage qui propose des cours de 2h, certifiant à qui veut bien l’entendre que l’on aura ainsi beaucoup plus de temps pour bien travailler la chorégraphie.
C’est alors que *Georgette* (je ne me rappelle jamais de son nom et pourtant elle vient à tous mes cours) vient me voir et me dit "peut-être que si on passait moins de temps à s’échauffer on aurait plus le temps de danser". Blaf, première averse. Le style de remarque que je déteste. J’explique à cette chère Georgette que ½ heure d’échauffement c’est quand même un minimum. Elle me rétorque que certes mais il vaudrait peut-être mieux passer moins de temps au sol lors de l’échauffement, parce que bon au sol c’est moins "fatigant" (genre tu vas à un cours de danse pour te fatiguer) et ça chauffe moins que debout (bah si tu faisais les exercices correctement tu verrais que ça peut-être très fatigant et que ça peut chauffer très bien), et que de toute façon il y a des cours de yoga fais pour ça (bonjour bonjour je m’appelle Georgette et j’aime que les choses soient bien rangées dans leurs petites boites comme il faut). Blaf, deuxième averse.
Et dire que j’ai augmenté le temps au sol pour passer de 5 à 10 minutes parce que quelques élèves étaient venus me dire en décembre dernier que je ne faisais pas assez de sol (tout à fait consciemment de peur d’avoir des remarques du style de celles de Geogette bien trop courantes en contemporain) pour un cours de contemporain. Il faut savoir ce qu’ils veulent ! Dur dur de plaire à tout le monde.
Il me faut donc repenser mon cours, une fois de plus. Garder des exercices au sol tout en faisant en sorte que les plus réfractaires à ce type d’échauffement aient l’impression de se "fatiguer" (humf) et de se chauffer autant que debout. Bref en gros il faut que je leur rappelle que c’est pas parce qu’on fait un exercice au sol qu’il faut s’endormir! D’un côté c’est enrichissant et ça fait progresser de remettre en question la structure du cours, de voir comment les gens "amateurs" perçoivent ce qu’on considère comme évident quand on baigne là dedans. Mais en même temps j’ai tellement la flemme de repasser tout un WE a trouver la musique adéquate pour les nouveaux exercices, tout en sachant que tout aussi bien ils (les exercices) ne plairont pas forcément à tout le monde.
1 commentaires:
C'est clair que le sol c'est tout aussi fatigant, sauf bien sûr si elle fait mal les exercices, non mais franchement...
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