samedi 14 avril 2007

It hurts to see you dance (so well???)

Nouvelle complainte sur le niveau en danse en Nouvelle-Zélande…

Hier j’ai remplacé au pied levé la prof de jazz niveau 1 qui donne également un cours de contemporain. Je dois bien avouer que j’ai accepté principalement pour une raison financière car enchaîner 2 cours niveau 1 avec des élèves que l’on ne connaît pas, ce n’est pas forcément une perspective agréable. Oui, mais bon c’est de la danse, certains me diront. Mais qui dit nouveau cours dit préparation d’une nouvelle playlist avec 2h de recherche, de nouveaux exercices tout ça en se disant que peut-être ça ne conviendra pas aux élèves que l’on aura en face de nous. Et puis j’aime me plaindre aussi…

Bref.

4:30 pm. Cours de contemporain. J’ai prévu de faire le même cours que celui que je donne le jeudi, mais la réceptionniste me fait flipper: "Je sais pas si tu sais mais même si sur la brochure il est écrit niveau 1, Gina va super vite quand elle donne son cours, ses élèves en ont l’habitude. Personnellement je n’ai jamais trouvé que ça correspondait à un niveau 1." Huhu… et moi qui ai prévu la chorégraphie tranquilou sur Break Down de Jack Johnson et des exos très basiques pour le jazz. Bon, ben on verra bien…

Et bien j’ai vu et j’ai failli m’étouffer! Je me demande encore ce que leur fait faire la Gina en cours. A c’est bien beau d’expédier son cours en 2 temps 3 mouvements, de donner l’impression qu’on augmente le niveau en expliquant à peine ce qu’il faut faire, mais les élèves ont toutes un placement de merde, elles ne tiennent pas sur leurs jambes et sont incapables de faire correctement des mouvements de base. Ca faisait mal de les voir se débattre avec le moindre pas. Encore en contemporain ça pouvait passer car il y avait quelques nouvelles et 2 habituées de mon cours, mais en jazz, c’était vraiment la catastrophe. Des dos complètement tordus, des yeux toujours fixés par terre, des jambes jamais tendues (OK le dernier fait limite hôpital qui se fout de la charité mais elles étaient pires que moi, si si, ça existe…). Mais le comble, je crois, c’est qu’elles avaient l’air étonné que je leur donne des corrections et que j’explique comment faire tel ou tel mouvement…

Bientôt je serais prête pour donner des cours à des petits qui n’ont jamais dansé de leur vie…



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