Happy, young and bubbling with love
Dans mon retour aux sources, révision de films, etc. que j’ai entrepris pour combler la lente arrivée des séries TV, j’ai osé me remettre à Romeo + Juliet.
Voilà déjà un poil plus de 10 ans que j’avais assisté à la première séance du matin au Capitole à Montpellier pour pouvoir le voir en VO. Voilà déjà 10 ans que j’en étais sortie toute retournée, courant à la fnac m’acheter la BO, puis chez ma marchande de cinéma m’acheter toutes les photos qu’elle pouvait avoir. Voilà 10 ans que je faisais mes montages collages pour décorer mon appart à Montpellier. Voilà 10 ans que je me créais une cassette pour ma ZX blanche écrabouillée qui suivait à la note près toutes la progression du film. 10 ans que je me suis créée des concepts de T-shirts jamais réalisés. 10 ans que ce film me hante, qu’il ressurgit dans mon esprit chaque fois que je croise Leo ou Claire sur un écran.
Ca devait faire bien deux ans que je ne l’avais pas vu, et chaque fois avant de mettre le DVD (ou la K7 avant que le DVD ne sorte) dans le lecteur j’ai une petite appréhension: et si d’un seul coup je ne l’aimais plus? Et si d’un seul coup je me rendais compte que tous les détracteurs du film ont en fait raison? Et si je n’avais aimé ce film que parce qu’il collait parfaitement à mon état d’esprit à une certaine période de ma vie?
La neige sur l’écran. Two households - both alike in dignity - in fair Verona - where we lay our scene. Je suis rassurée, ça me prend toujours aux tripes d’entendre cette voix. Et je me laisse portée, complètement prise dans cette esthétique qui m’a accrochée dès le début. Emerveillée par l’audace de cette adaptation casse gueule du texte de Shakespeare, mon préféré de tous. Amoureuse de ces personnages et acteurs que j’aimerai toujours.
Cette fois-ci, une chose m’a plus frappée que d’habitude: l’urgence. La façon dont Baz Lhurmann utilise le montage, la musique pour rendre l’urgence de la situation. J’ai trouvé ça remarquable. Pour moi ce film est parfait en tous points. Il y a certes toujours cette mise en scène de la fin qui me chagrine un poil. Cet échange de regards entre les deux amants qui n’existe pas dans la pièce et qui accentue, ou souligne trop un sentiment de gâchi déjà très présent. Mais qu’importe le reste est splendide et me plait toujours autant.
Je pourrais en parler des siècles, faire la liste de toutes les choses que j’aime, énumérer tous mes actes de fanatismes, dire en quoi il m’a influencé. C’est clairement une pierre d’angle de mon parcours cinéphilique. Et tant pis si ça fait de moi une non cinéphile ou si ça prouve que j’ai des goûts de merde comme on me l’a parfois reproché…
Voilà déjà un poil plus de 10 ans que j’avais assisté à la première séance du matin au Capitole à Montpellier pour pouvoir le voir en VO. Voilà déjà 10 ans que j’en étais sortie toute retournée, courant à la fnac m’acheter la BO, puis chez ma marchande de cinéma m’acheter toutes les photos qu’elle pouvait avoir. Voilà 10 ans que je faisais mes montages collages pour décorer mon appart à Montpellier. Voilà 10 ans que je me créais une cassette pour ma ZX blanche écrabouillée qui suivait à la note près toutes la progression du film. 10 ans que je me suis créée des concepts de T-shirts jamais réalisés. 10 ans que ce film me hante, qu’il ressurgit dans mon esprit chaque fois que je croise Leo ou Claire sur un écran.
Ca devait faire bien deux ans que je ne l’avais pas vu, et chaque fois avant de mettre le DVD (ou la K7 avant que le DVD ne sorte) dans le lecteur j’ai une petite appréhension: et si d’un seul coup je ne l’aimais plus? Et si d’un seul coup je me rendais compte que tous les détracteurs du film ont en fait raison? Et si je n’avais aimé ce film que parce qu’il collait parfaitement à mon état d’esprit à une certaine période de ma vie?
La neige sur l’écran. Two households - both alike in dignity - in fair Verona - where we lay our scene. Je suis rassurée, ça me prend toujours aux tripes d’entendre cette voix. Et je me laisse portée, complètement prise dans cette esthétique qui m’a accrochée dès le début. Emerveillée par l’audace de cette adaptation casse gueule du texte de Shakespeare, mon préféré de tous. Amoureuse de ces personnages et acteurs que j’aimerai toujours.
Cette fois-ci, une chose m’a plus frappée que d’habitude: l’urgence. La façon dont Baz Lhurmann utilise le montage, la musique pour rendre l’urgence de la situation. J’ai trouvé ça remarquable. Pour moi ce film est parfait en tous points. Il y a certes toujours cette mise en scène de la fin qui me chagrine un poil. Cet échange de regards entre les deux amants qui n’existe pas dans la pièce et qui accentue, ou souligne trop un sentiment de gâchi déjà très présent. Mais qu’importe le reste est splendide et me plait toujours autant.
Je pourrais en parler des siècles, faire la liste de toutes les choses que j’aime, énumérer tous mes actes de fanatismes, dire en quoi il m’a influencé. C’est clairement une pierre d’angle de mon parcours cinéphilique. Et tant pis si ça fait de moi une non cinéphile ou si ça prouve que j’ai des goûts de merde comme on me l’a parfois reproché…
5 commentaires:
J'adore!
Je me souviens que je m'étais commandé le LD chez Album juste en sortant de la projection.
Je n'attendais pas grand chose de ce film et pourtant.
Rien que de penser à son dynamisme (l'intro, la scène d'ouverture...) et à ses acteurs parfaits.
Grrr... dès qu'on a notre projecteur, on se le refait!
Tiens je ne m'attendais pas à avoir une réponse de ta part sur ce film...
Rah, R+J avec un projecteur ça doit être bon ça... un jour j'aurai une salle de cinéma et une salle de danse chez moi ;)
A vrai dire, j'étais un peu sceptique à l'annonce du projet, genre ouais DiCaprio gnagnagna, ouais Roméo et Juliette réactualisé, enfin bref, je ne le sentais vraiment pas.
Et dans la salle, j'ai pris une claque et il ne m'a pas fallu plus d'une minute pour ravaler mes vilains préjugés, et être à fond dans le truc.
Et à chaque fois ça me fait le même effet...
oups j'ai validé un peu vite...
C'est pas grave ça donne l'impression d'avoir plein de commentaire ;)
Sinon moi j'étais à fond à l'annonce du projet. Leo j'étais pas la fan midinette mais j'aimais bien quand même et R&J est mon oeuvre préférée depuis un mon moment... donc j'attendais vraiment comme une malade ... et Baz a fait le reste :)
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