It's only a paper moon
Mon ordinateur est malade. Depuis près d’un an maintenant. Il chauffe facilement et si je ne fais pas attention il s’éteint intempestivement. En général c’est en cours de journée que ça arrive, l’après-midi quand il en a marre de travailler. Mais aujourd’hui il a déclaré forfait dès 6h30 du matin, juste pour m’embêter, j’en suis sûre. Pas si OK que ça le computer au final…
Du coup en attendant c’est mon carnet qui prend la relève. J’aime écrire sur les pages de mon carnet. Des pages fines, avec seulement quelques lignes bleues, sur lesquelles on ne peut écrire que d’un seul côté. Un papier que j’ai découvert lors de mon premier séjour à New York quand j’avais 13 ans et qui a toujours été mon papier préféré pour écrire. Rien à voir avec ce papier presque glacé, blanc immaculé recouvert de lignes interlignes sur lequel on apprend à écrire chez nous. Un papier froid, strict, rigide qui je trouvais rendais l’écriture peu agréable et que j’essayais d’égayer en dessinant des formes géométriques, des fleurs, des vagues et des bateaux dans la marge.
Mais ce que j’aime par-dessus tout dans ce papier, que je ramenais par rames quand j’allais à l’étranger, c’est le bruit qu’il fait quand on le manipule. Un bruit qui change suivant la quantité d’encre qui le recouvre. Un bruit qui me donne régulièrement envie d’écrire "à la main", d’utiliser le moindre bout de page, mais surtout de garder toutes ces page, ces feuilles volantes, ces carnets que je rempli depuis une quinzaine d’années.
Du coup en attendant c’est mon carnet qui prend la relève. J’aime écrire sur les pages de mon carnet. Des pages fines, avec seulement quelques lignes bleues, sur lesquelles on ne peut écrire que d’un seul côté. Un papier que j’ai découvert lors de mon premier séjour à New York quand j’avais 13 ans et qui a toujours été mon papier préféré pour écrire. Rien à voir avec ce papier presque glacé, blanc immaculé recouvert de lignes interlignes sur lequel on apprend à écrire chez nous. Un papier froid, strict, rigide qui je trouvais rendais l’écriture peu agréable et que j’essayais d’égayer en dessinant des formes géométriques, des fleurs, des vagues et des bateaux dans la marge.
Mais ce que j’aime par-dessus tout dans ce papier, que je ramenais par rames quand j’allais à l’étranger, c’est le bruit qu’il fait quand on le manipule. Un bruit qui change suivant la quantité d’encre qui le recouvre. Un bruit qui me donne régulièrement envie d’écrire "à la main", d’utiliser le moindre bout de page, mais surtout de garder toutes ces page, ces feuilles volantes, ces carnets que je rempli depuis une quinzaine d’années.
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