A long time ago came a man on a track
A côté de mon école de danse il y a un marchant de DVD, CD, jeux vidéo. A l’entrée il y a un superbe grand écran plat qui passe des DVD musicaux en boucle. Souvent la tournée vertigo de U2 dont le son m’accompagne avec joie jusqu’au passage piéton. Petit bonus après les cours.
Hier soir, je passe la porte de l’école, une mélodie familière, même plus que familière, encrée en moi, mais ce n’est pas du U2. Il me faut quelques secondes pour réaliser qu’il s’agit du final de Calling Elvis version live 92. Et boum 15 ans! J’avais complètement oublié que ce mois de mai est le 15ème anniversaire de cette tournée qui m’a tant marquée.
Je me plante devant l’écran. Duo de percussion/batterie. Danny et sa chemise à poids s’excite pendant que Mark tranquilou le regarde faire. J’ai la gorge qui se noue. Plan large, la foule est amassée dans mes arènes, celles où j’étais il y a 15 ans. Mark et son bandeau rouge reprennent du service, j’en ai les larmes aux yeux. Les images défilent, John et sa veste bleue électrique, Guy encore tout jeune, Alan parfait avec son bob. Sur mon trottoir, j’accompagne la foule en liesse aux quelques notes d’ouvertures de Walk of life. Je n’ai pas envie de partir. Je resterai des heures collée à cet écran.
En quittant la France, j’ai aussi un peu quitté ma fannerie markienne, et ça me manque. Tous les souvenirs qui s’y rapportent, sont là toujours présents. La première K7 que j’ai entendu. Mon premier concert avec mon frère et mon cousin. Mon cousin. Mes solos. Les voyages au quatre coins de la France, de l’Europe, de la côte Est américaine. L’idée incongrue de monter une association Française autour de l’artiste. Les rencontres, les rires, les fous rires, les complicités, et les quelques pleurs.
Parfois je me dis que je suis peut-être allée trop loin et que j’ai fait une overdose. Mais au final je ne regrette rien. Il y a certains jours où je m’y replongerais avec plaisir, où je revivrais volontiers la longue marche sous le soleil pour arriver au théâtre de banlieue de Philadelphie, où je me replanterais avec sans problème sous la pluie devant Vicar Street. Ca fait partie de moi au fond et je ne le renie pas, même si désormais la seule chose qui trahisse ces 15 années est ce T-shirt délavé que j’avais créé en rentrant de New York pour la tournée 2001 et que je porte régulièrement avec nostalgie lors de mes cours de danse.
PS: j’ai fini ce message en allant lire le diary de Guy sur l’enregistrement du nouvel album et faire un tour sur le forum afmk… peut-être qu’au final je ne suis pas si sober que ça…
Hier soir, je passe la porte de l’école, une mélodie familière, même plus que familière, encrée en moi, mais ce n’est pas du U2. Il me faut quelques secondes pour réaliser qu’il s’agit du final de Calling Elvis version live 92. Et boum 15 ans! J’avais complètement oublié que ce mois de mai est le 15ème anniversaire de cette tournée qui m’a tant marquée.
Je me plante devant l’écran. Duo de percussion/batterie. Danny et sa chemise à poids s’excite pendant que Mark tranquilou le regarde faire. J’ai la gorge qui se noue. Plan large, la foule est amassée dans mes arènes, celles où j’étais il y a 15 ans. Mark et son bandeau rouge reprennent du service, j’en ai les larmes aux yeux. Les images défilent, John et sa veste bleue électrique, Guy encore tout jeune, Alan parfait avec son bob. Sur mon trottoir, j’accompagne la foule en liesse aux quelques notes d’ouvertures de Walk of life. Je n’ai pas envie de partir. Je resterai des heures collée à cet écran.
En quittant la France, j’ai aussi un peu quitté ma fannerie markienne, et ça me manque. Tous les souvenirs qui s’y rapportent, sont là toujours présents. La première K7 que j’ai entendu. Mon premier concert avec mon frère et mon cousin. Mon cousin. Mes solos. Les voyages au quatre coins de la France, de l’Europe, de la côte Est américaine. L’idée incongrue de monter une association Française autour de l’artiste. Les rencontres, les rires, les fous rires, les complicités, et les quelques pleurs.
Parfois je me dis que je suis peut-être allée trop loin et que j’ai fait une overdose. Mais au final je ne regrette rien. Il y a certains jours où je m’y replongerais avec plaisir, où je revivrais volontiers la longue marche sous le soleil pour arriver au théâtre de banlieue de Philadelphie, où je me replanterais avec sans problème sous la pluie devant Vicar Street. Ca fait partie de moi au fond et je ne le renie pas, même si désormais la seule chose qui trahisse ces 15 années est ce T-shirt délavé que j’avais créé en rentrant de New York pour la tournée 2001 et que je porte régulièrement avec nostalgie lors de mes cours de danse.
PS: j’ai fini ce message en allant lire le diary de Guy sur l’enregistrement du nouvel album et faire un tour sur le forum afmk… peut-être qu’au final je ne suis pas si sober que ça…
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