lundi 10 septembre 2007

But going the distance is the hard part

Petit mois d'août sur le blog (la Boom Cha Radio fait un peu pitié d'ailleurs) qui a pourtant vu des évènements de taille. Il y avait des tas de choses a raconter, je les ai laissees traîner, préférant finalement les savourer en live que les coucher sur le clavier. Un clavier d'août muet en quelques sortes.

Il y a eu deux semaines de vacances bien remplies. Stella et Xcapist qui sont venus nous rendre visite. De la familiarité, enfin! Un peu comme si un bout de home sweet home s'était installé dans notre salon. C'était des vraies vacances avec des balades au bord de l'eau, des glaces, des pizzas, des soupes japonaises, des visites, des beaux paysages, un road trip, des vrais petits dej', quelques jours sans travailler, bref tout comme il faut. Et comme toujours après de supers vacances, on n’a pas envie de faire la rentrée.

Il y a eu nos un an en NZ. Ca méritait d’être souligné, je n’ai jamais habité hors de France aussi longtemps, mais ça ne m’a rien fait. Je ne me suis pas dit "putain un an…". Enfin, si, mais plus parce que j’avais du mal à croire qu’un an pouvait passer aussi vite, pas parce que j’étais fière d’avoir accompli ça. Beaucoup de monde – aussi bien des français que des kiwis - nous a dit "Bravo, il fallait du courage pour faire ça". De mon point de vue perso, je vois ça comme l’inverse, totalement. Je suis une trouillarde. Je n’arrivais pas à me dépêtrer d’études interminables, d’une ville qui ne me plaisait pas vraiment. Il fallait que j’aille voir ailleurs, que je coupe la pression. J’ai fait pause, comme quand un film ou une série me fait peur ou me stresse, et je suis partie faire autre chose, loin. Est-ce que c’est vraiment plus courageux de faire ça? Je ne sais pas…

*C’est presque contradictoire avec mon paragraphe précédent ça non? Une seule solution à ma couardise, la téléportation, pour pouvoir faire pause quand je veux sans que mes amis, ma famille me manque. Le beurre et l’argent du beurre quoi…*

Il y a eu aussi Bourne Supremacy, 9 élèves en cours de jazz, des nouvelles demandes de cours particulier, les démarches pour la voiture, le plaisir de ne pas prendre le bus en rentrant des courses, des chouettes DVD qui sont arrivés, la relecture de Hatty Potter 7, des histoires farfelues avec ma carte gold, un sac Hairspray, une choré en talon pour le cours de Broadway, la naissance de Bastien, plein plein plein de chose. Et voilà un mois et déjà passé…

4 commentaires:

Marlène a dit…

Alors déjà lol parce que j'apprends que Monsieur Stella est The Xcapist, mieux vaut tard que jamais...
Nous aussi on a nous a dit et on nous dit encore, ici et en France, qu'on avait eu du courage... c'est pas faux non plus, même si moi ça me paraît juste ''normal'', tellement le concept de rester toute sa vie au même endroit me semble incongru; limite c'est surtout pour passer sa vie dans la même ville qu'il me semble falloir avoir du courage !
C'est qui Bastien ?
Et je veux voir le sac Hairspray !!

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Je comprends pourquoi on dit qu'on a eu du courage, puisqu'on a laisse plein de personnes et de choses derriere qui nous tiennent a coeur. Mais a cote j'ai laisse aussi tout un tas de choses qui ne me convenaient pas, et ce sera toujour pareil ou que l'on soit. Et je pense aussi que les gens qui restent ont beaucoup de courage de prendre de front justement ce qui ne leur convient pas, de faire avec, etc.

Sinon Bastien c'est le fils de ma plus ancienne copine, Marion qui est ne au mois d'aout donc... Et ca fait bizarre de ne pas le connaitre alors que je connais Marion depuis qu'elle a 3 ans...

Le sac Hairspray en photo bientot...

Jill a dit…

"Alors déjà lol parce que j'apprends que Monsieur Stella est The Xcapist, mieux vaut tard que jamais..."
+1 :p

Moi ce que je trouve courageux, c'est pas de rester 1 an, 2 ans ou 10 ans quelque part, c'est de partir au départ, c'est ça le plus difficile, c'est ça le plus courageux ;-) Et comme quand on part on laisse aussi bien ce qui allait que ce qui n'allait pas, ça ne diminue en rien le courage de la démarche

Marlène a dit…

Oui je comprends, mais c'est pas parce que les gens restent qu'ils affrontent forcément ce qui ne va pas, et puis qu'on parte ou qu'on reste, il y a toujours des nouvelles choses à affronter; et puis partir, c'est avoir le courage d'affirmer que des choses vont pas ET prendre les moyens que ça change, même si je comprends ton impression de ''solution de facilité'', mais ça l'est pas ! (je me demande si c'est bien clair tout ça)

Bon Jill d'ici la fin du mois t'auras envie de t'installer à Montréal tu crois ? ;op

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