D.J play the movies (Mars - Part 1)

Ce billet est en attente depuis des siècles! J'ai vu 19 films en mars. En soit ce n'est pas énorme, ça fait moins d'un film par jour, mais quand on veut faire un billet avec des avis sur les films en question ça fait au final beaucoup… top même.

J'ai essayé d'écrire mes avis au fur et à mesure, parfois sur des carnets pendant que j'avais des poses (genre pendant que j'attends mon chicken padthai au thai du coin), mais je n'ai pas réussi à maintenir le rythme, trop de choses à faire. Mais du coup le billet traine et bientôt on sera en mai que je n'aurais pas encore posté mes avis de mars. J'ai donc décidé de couper le billet en deux avec déjà dix films à se mettre sous la dent. La suite arrive.


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American Graffiti

De George Lucas avec Ron Howard, Cindy Williams, Richard Dreyfuss – USA, 1973

Les années 60, une bande de lycéens voient leurs vacances se terminer, et leur avenir universitaire se profiler. Le temps d'une dernière soirée, Curt, Steve, John, Debbie, Laurie, Carol se croisent dans les rues au volant de leurs voitures. Ils draguent, font la course au démarrage des feux, passent un moment à une soirée dansante, emmerdent les flics le temps d'un arrachage de pare-chocs, se séparent parce que la distance n'arrange rien aux amours, et puis se disent au revoir...
[pitch récupéré sur le blog de Caro: Into the Screen]


Ca faisait longtemps que l'on me parlait de ce film, moi la fan des dinners américains, des années 60 et des bals de promo, je m'y suis donc mise et puis… Autant le dire tout de suite j'ai été un peu déçue. J'ai trouvé ça long, redondant et finalement un poil ennuyeux. Voir une bande de jeune tourner en rond dans leurs voitures ce n'est pas trop mon truc en fait. Alors bien sûr il y a cette ambiance 60s que j'ai adorée et que l'on m'avait ventée, ses habits, ses roller girls et sa musique surtout que je connaissais déjà par cœur (quel plaisir d'entendre du Budy Holly dans un film!). Il y a aussi Ron Howard que j'ai toujours trouvé bon acteur depuis que je l'ai découvert dans Il faut marier papa de Vincente Minnelli (je n'ai plus aucun souvenir de Happy Days il faudrait que je les rattrape). Et puis il y a Harrison Ford qui est super marrant en minet cowboy à la con (et il m'a donné envie de re-re-re...regarder les Star Wars, c'est malin). Mais tout ça n'a pas suffit à vraiment captiver mon attention. Peut-être aurait-il fallu que je le découvre plus tôt.


Note:



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Charlie, les filles lui dissent merci (Good luck chuck)

De Mark Helfrich avec Dane Cook et Jessica Alba – USA, 2007

Lors d'une séance de spin the bottle/7 in heaven, Chuck, alors âgé de dix ans, refuse de se laisser faire par la demoiselle enfermée avec lui. Celle-ci lui jette alors un sort: toutes les filles avec qu'i il couchera rencontreront l'homme de leur vie juste après. Désormais dans sa seconde décennie, Chuck devient une machine à sexe permettant à toutes les célibataires de la ville de trouver leur âme sœur. Jusqu'au jour où il tombe sous le charme de la belle Cam.


Avouez qu'il vous fait super envie ce pitch. Et oui je suis faible, même devant les pitchs les plus catastrophiques, je ne peux pas m'empêcher de regarder toutes les rom'com qui sortent. Je ne sais pas pourquoi, c'est presque maladif en fait, ça m'énerve quand j'en loupe une. Et celle là, je l'avais loupée, il me fallait donc à tout prix la rattraper. Voilà qui est fait, et comme je le prévoyais, ce film est une belle purge. Oui, ne mâchons pas nos mots. Il n'y a dans ce film, à mon sens, absolument rien à sauver à part la culotte pingouin de Jessica Alba qui lui va à ravir et que j'aimerai vraiment avoir dans ma collection. Le reste c'est du plus bas que le plus bas des étages. Ca se vautre dans de l'humour cul ultra vulgaire dans un scénario débile et mal écrit. Pour couronner le tout les acteurs jouent mal et la réalisation n'a absolument aucun intérêt (en même temps c'est généralement le cas de ce genre de films). Bref, c'est nul, mais je ne regrette pas de l'avoir vu. C'est maladif je vous dit…


Note:



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How to lose friends and alienate people

De Robert B. Wade avec Simon Pegg, Kirsten Dunst, Megan Fox, Gillian Anderson, Thandie Newton et Jeff Bridges – USA, 2008

Sidney est un journaliste anglais qui aime écrire ses articles sur un ton décalé. Lorsqu'il est embauché dans le magazine Sharps basé à New York, il va devoir apprendre à se couler dans le moule.


Ce film m'intriguait de par son titre et son casting. Etant passé complètement inaperçu sur les écrans aussi bien français que néo-zélandais, je n'avais rien lu à son sujet ce qui avait d'autant plus accru ma curiosité. Et bien je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Si finalement le film repose sur une trame assez basique, il est remarquablement bien écrit avec des dialogues savoureux et des passages très attachants. Et pour ne rien gâcher le trio d'acteurs principaux est au top. Simon Pegg est toujours aussi excellent dans ce registre comique à l'anglaise et Kirsten est toujours agréable dans les comédies. Et puis je dois bien l'avouer, Megan Fox presque à poil dans une piscine fleurie, ça ne se rate pas!


Note:



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La Femme modèle (Designing woman)

De Vincente Minnelli avec Lauren Bacall et Gregory Peck – USA, 1957

Mike (reporter sportif) et Marilla (fashion designer) se rencontrent lors d'une soirée arosée. Après seulement une semaine de vacances amoureuses au bord de l'eau ils décident de se marier et d'emménager ensemble une fois rentrés sur New York. Mais une fois chacun retourné à ses petites habitudes ils se rendent rapidement compte qu'ils n'ont finalement pas grand-chose en commun et quelques squelettes dans leurs placards.


Je n'avais pas revu ce film depuis sa découverte il y a 4-5 ans lors de la rétrospective Minnelli à Pompidou. Je me lui suis repassée pour pouvoir faire les captures du Wicked Game. C'est un film que je trouve très sympa de par son côté très minnélien. On retrouve les traces du réalisateur un peu partout. Dans la construction de l'intrigue, dans l'esthétique très riche et colorée, dans le rapport aux arts, dans la façon d'introduire des scènes de danse l'air de rien, sans oublier le personnage de Marilla (Lauren Bacall) qui est finalement une sorte de version féminine de lui-même, un designer devenu décorateur de théâtre. Mais finalement le film ne va pas plus loin que ça: un screwball de Vincente Minnelli sympatique à regarder. L'intrigue est très basique et traine un peu en longueur. Et puis je dois avouer que j'ai un peu de mal avec Lauren Bacall. Ca a toujours été comme ça, et cette révision a confirmé une fois de plus. Je ne la trouve jamais naturelle, toujours elle est toujours dans le sur jeu. Ceci dit ça colle avec le genre du film ici mais je trouve ça souvent insupportable. Gregory Peck et Dolores Gray eux s'en sortent très bien.

Vous pouvez aussi mon analyse plus poussée des scènes de danse du film sur le blog danse.


Note:



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Des hommes d'honneur (A Few Good Men)

De Rob Reiner avec Tom Cruise, Demi More, Kevin Bacon, Jack Nicholson, Kiefer Sutherland, Kevin Pollack – USA, 1992

Quand un jeune marine décède à la suite d'une intervention de bizutage Code Red, le JAG prend en charge le procès sans se douter des ramifications de l'affaire.


Je n'avais pas revu ce film depuis des siècles et j'avoue que ça m'a bien fait plaisir de le redécouvrir. J'avais complètement oublié d'ailleurs la présence de Kevin Bacon, Kiefer Sutherland et Noha Wyle au casting. C'était marrant de les revoir tout jeunes. Marrant de revoir aussi Tom dans son rôle de minet plein de fougue qui a été pendant longtemps sa trademark. Bref j'aime bien l'intrigue du film et je trouve que le duo Cruise/Moore marche plutôt bien. Ce n'est pas un chef d'œuvre mais il est toujours très sympa à regarder.


Note:



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Watchmen

De Zack Snyder avec Malin Akerman, Billy Crudup, Matthew Goode, Jackie Earle Haley, Jeffrey Dean Morgan, Patrick Wilson – USA 2009

1985, une Amérique alternative, la loi Keene les ayant mis en retraite, les Watchmen ont (presque) abandonné leur vie de justicier. Le jour où Le Comédien est mort, Rorschach voit une menace envers les watchmen et prévient chacun d'entre eux la menace. Des super-héros anti-héros protégeant l'humanité, mais qui les protège, eux?
[pitch récupéré sur le blog de Caro: Into the Screen]


Je m'étais dit que j'allais attendre un peu pour écrire mon avis sur ce film et en fait plus ça passe et moins je sais quoi écrire. Ca donne un petit paragraphe un peu décousu du coup. J'ai beaucoup aimé, ça c'est sur. J'ai envie de le revoir aussi, voilà une autre chose sûre. C'est ne esthétique, une ambiance qui me parle, me plait. J'ai beaucoup aimé les personnages du Comédien et de Rorschach, comme un peu tout le monde je crois. J'ai adoré la tenue, l'esthétique, la classe du Silver Spectre I par une Carla Guguino superbe, mais du coup le Silver Spectre II m'a un peu énervée car trop sex, pas assez subtile comme sa mère. Et pour finir je ne peux pas ne pas mentionner ce superbe générique tout simplement parfait dans son montage, son esthétique, ses références, sa musique…


Note:



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Elle est trop bien (She's all that)

de Robert Iscove avec Freddie Prinze Jr., Rachel Leigh Cook, Matthew Lillard, Paul Walker, Anna Paquin, Kevin Pollack – USA, 1999

Lorsque sa copine le plaque, Zack fait le pari avec sa bande d'amis qu'il serait capable de transformer n'importe quelle fille en reine du lycée.


She's all That est certainement un de mes teen movies préférés. Il n'est pas parfait, loin de là, mais il possède une bonne dose d'humour, il est plutôt bien écrit pour un film du genre et puis pour ne rien gâcher, il possède lors du bal de prom une scène de danse des plus sympathiques. J'ai beau le connaître par cœur, je passe toujours un très bon moment lorsque je me plante devant.


Note:



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La légende de Bagger Vance (The Legend of Bagger Vance)

De Robert Redford avec Matt Damon, Will Smith, Charlize Theron, Bruce McGill – USA, 2000

Junuh a tout pour lui, une passion – le golf – dans laquelle il excelle, une fiancée sublime, et une ville qui le porte haut dans son cœur. Envoyé à la guerre, il rentre plusieurs années après l'armistice, un autre homme. Il faudra la venue du mystérieux Bagger Vance, caddie de golf, pour le remettre sur les rails.


Ca faisait des siècles que ce film était sur ma liste de rattrapage. Deux acteurs que j'aime beaucoup dans une ambiance sudiste au cours des années 20, cela me semblait me convenir parfaitement. Et bien j'avais raison. J'ai trouvé le film fort sympathique. Certes très lent mais ça cadre parfaitement avec l'atmosphère de Savannah. On retrouvait le même rythme dans Minuit dans le jardin du bien et du mal. Les acteurs sont tous excellents et puis Charlize est sublime dans ses tenues d'époque. Bref j'ai passé un bon moment.


Note:



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Swing Kids

De Thomas Carter avec Robert Sean Leonard, Christian Bale, Noah Wyle, Kenneth Branagh – USA 1993

Allemagne 1939, une bande de jeune passionnés de swing et de culture américaine essaye de résister à la pression du nazisme malgré leur enrôlement forcé dans les jeunesses hitlériennes.


Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie en 93. A l'époque j'étais en 3ème, en pleine étude de la seconde guerre mondiale au collège, j'avais 14 ans, j'étais déjà accro de jazz, de swing, de culture américaine, et encore sous le choc du Cercle des poètes disparus. Le film m'avait donc forcément attiré, et forcément plu d'avance je dirais. Il correspondait pile à ma sensibilité de l'époque. Mais peu à peu je l'ai oublié, les détails se sont effacés, le laissant sur son piédestal avec seulement des souvenirs de danse. Et puis quand j'en entendais parler ici et là, sur le forum, à la fac, sur le net, j'entendais des avis mitigés alors que pour moi c'était impossible que ce film ne plaise pas à tout le monde. Alors je me suis dit qu'il était temps de le revoir.

Et là c'était étrange. Ce n'était pas la déception que je redoutais, ce n'était pas non plus la confirmation que ce film est génial et mérite son piédestal. Non, je me suis juste retrouvée devant un film… banal j'ai presque envie de dire. Je me suis rendue compte que clairement le cadre de son visionnage avait jouer un grand rôle dans l'estime que je lui porte. Si j'ai trouvé la musique toujours aussi géniale, les jeunes acteurs plein de fougue, j'ai trouvé par contre la réalisation ultra plate et une histoire finalement pas très fouillée, manquant de détails. Ca reste un film intéressant de par son côté finalement assez incongru, cette façon d'aborder un sujet mille fois évoqué d'une manière différente. Mais à la revoyure ça s'arrête là, et le plus bizarre c'est que ça ne me rend pas triste de revoir ce film à la baisse.

Quant aux scènes de danse, pareil, je ne sais pas trop quoi en penser, elle me laisse un goût mitigé. A l'époque elles m'avaient impressionnée car c'était la première fois que je voyais du swing en fait. Maintenant que je pratique cette danse, que j'en ai vu des tas et des tas de vidéos, je trouve ces scènes toujours ultra sympa à regarder évidemment, mais beaucoup moins impressionnantes qu'avant. C'est marrant de voir comment le regard change au fil du temps et des expériences rencontrées.


Note:



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Chicago

De Rob Marshall avec Catherine Zeta Jones, Renee Zellwegger, Richard Gere, John C. Reily, Queen Latifah – USA, 2002

Janvier 1929, les cabarets de Chicago sont pleins à craquer d'une foule avide de paillettes et de sensations fortes. Dans les entrailles de l'Onyx Club sévit la sulfureuse Velma Kelly, idolâtrée par la blondinette Roxie Hart, qui ne désespère pas de monter sur scène à ses côtés grâce à une entrevue avec le directeur du cabaret promise par son amant. Mais, se voyant trompée par ce dernier, Roxie le tue. En prison, elle retrouve Velma, qui avait refroidi un mois plus tôt son mari et sa soeur. Promises à la potence, leur seule chance est d'embaucher le célèbre avocat Billy Flynn...


J'attendais ce film de pied ferme à sa sortie, l'ayant vu sur scène l'année précédente à New York et étant fan de Bob Fosse. Il représentait aussi une brique de plus dans le renouveau de la comédie musicale après le triomphe de Moulin Rouge. Devant l'écran j'ai jubilé, j'ai revu le film quatre fois au cinéma. Le seul regret que j'ai dans ce film finalement c'est Renée Zellwegger qui rend le personnage de Roxie moins intéressant que ce qu'il est à la base. Le reste tout est parfait et je me régale toujours autant à chaque revoyure, même Richard Gere ne me gène plus dans le rôle de Billy Flynn c'est dire… Ceux qui ont suivi le Wicked Game l'auront compris, c'est pour faire les captures que je me suis remise devant le film, et pour le plaisir aussi…

Vous pouvez lire la critique que j'avais écrite pour FilmDeCulte lors de la sortie du film en vous rendant sur le blog danse]


Note:




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A suivre…

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