Looked from the outside to the wold I left behind
Voilà déjà 8 mois que j’ai quitté la France métropolitaine, et surtout 7 mois jour pour jour que je me suis installée en Nouvelle Zélande. 7 mois… Les 6 mois de New York semblent tellement dérisoires désormais…
Quand j’ai regardé la date ce matin et que j’ai réalisé que je n’avais jamais quitté la France aussi longtemps, je me suis dit que finalement ce n’étais pas la durée qui importait, ni même le territoire en lui-même qui semblait loin mais tout ce qu’il représente pour moi, tout(s) ce(ux) que j’ai laissé derrière.
Les amis, la famille, des gens que j’aime et avec qui je voudrai tellement partager certains moments, ici à l’autre bout du monde. Des personnes qui manquent dans certaines occasions, pour parler, rire, pleurer ou simplement vivre ces instants avec moi.
Les déambulations parisiennes sur les Champs ou dans le quartier des Halles qui finissaient irrémédiablement au McDo, Quick, Paradis du Fruit ou Bistro Romain suivant les envies. L’eau javellisée citronnée, le VI-TA-MI-NE, le carpaccio à volonté. Les discussions débiles jusqu’à pas d’heure et les vigiles des fast-foods qui nous mettent à la porte.
Les soirées thématiques (ou non) dans l’appart de Mufti. Son clic-clac qui déraille et sa cuisine toujours en chantier. Les parties de Question pour un Champion, Scene It, Monopoly Disney. Les jeux de mime, les cibles, et les bagarres viriles débiles. Les copains qui attendent le premier métro pendant que je m’endors dans la couette saumon. Et tous les souvenirs qui ont rempli cet appart pendant 4 ans.
Les soirées entre danseuses au Carré Chic, chez Michmich ou ailleurs. Les cours de danse avec elles, la barre de classique avec Marjange. Les spectacles et leurs coulisses où ils se passent toujours des choses étranges. Le dernier gala… collector. Les photos de la looooooooose et les histoires de Tranche. Des choses partagées en vrac qui ont servi de fil rouge à une quinzaine d’années de ma vie.
Maman, les samedi matins en centre ville, les crabes sur la terrasse, les grillades. Papa, les mardi et jeudi soirs devant la TV, les repas de midi et Vincent qui vient boire le café. Jean-Fran, les pizzas au petit dej, les quizz James Bond. Ma voiture sale et mal rangée. Ma chambre blanche et bleue, mon lit sur pilotis, mon bureau sur mesure, mes collections. Les cousinades chez Mamie.
La plage de Sète. Les petites rues de Montpellier. La salle de danse à Gigean. La piscine de la maison. Le stage d’été au CREPS. Le toit du Corum. Le jardin du Pérou. La place carrée du Louvre. Les Buttes Chaumont. Les muffins à la pomme face à la Vénus de Milo. Le soleil qui tape sur le Sacré Cœur. Les soupes dans le café du Centre Pompidou. Et toutes ces petites choses qui existent dans mon souvenir.
C’est dans ces moments là que je rêve de poudre de cheminette, de portkey, de téléportation, pour éviter d’avoir à laisser des bouts de moi au quatre coin de monde…
Quand j’ai regardé la date ce matin et que j’ai réalisé que je n’avais jamais quitté la France aussi longtemps, je me suis dit que finalement ce n’étais pas la durée qui importait, ni même le territoire en lui-même qui semblait loin mais tout ce qu’il représente pour moi, tout(s) ce(ux) que j’ai laissé derrière.
Les amis, la famille, des gens que j’aime et avec qui je voudrai tellement partager certains moments, ici à l’autre bout du monde. Des personnes qui manquent dans certaines occasions, pour parler, rire, pleurer ou simplement vivre ces instants avec moi.
Les déambulations parisiennes sur les Champs ou dans le quartier des Halles qui finissaient irrémédiablement au McDo, Quick, Paradis du Fruit ou Bistro Romain suivant les envies. L’eau javellisée citronnée, le VI-TA-MI-NE, le carpaccio à volonté. Les discussions débiles jusqu’à pas d’heure et les vigiles des fast-foods qui nous mettent à la porte.
Les soirées thématiques (ou non) dans l’appart de Mufti. Son clic-clac qui déraille et sa cuisine toujours en chantier. Les parties de Question pour un Champion, Scene It, Monopoly Disney. Les jeux de mime, les cibles, et les bagarres viriles débiles. Les copains qui attendent le premier métro pendant que je m’endors dans la couette saumon. Et tous les souvenirs qui ont rempli cet appart pendant 4 ans.
Les soirées entre danseuses au Carré Chic, chez Michmich ou ailleurs. Les cours de danse avec elles, la barre de classique avec Marjange. Les spectacles et leurs coulisses où ils se passent toujours des choses étranges. Le dernier gala… collector. Les photos de la looooooooose et les histoires de Tranche. Des choses partagées en vrac qui ont servi de fil rouge à une quinzaine d’années de ma vie.
Maman, les samedi matins en centre ville, les crabes sur la terrasse, les grillades. Papa, les mardi et jeudi soirs devant la TV, les repas de midi et Vincent qui vient boire le café. Jean-Fran, les pizzas au petit dej, les quizz James Bond. Ma voiture sale et mal rangée. Ma chambre blanche et bleue, mon lit sur pilotis, mon bureau sur mesure, mes collections. Les cousinades chez Mamie.
La plage de Sète. Les petites rues de Montpellier. La salle de danse à Gigean. La piscine de la maison. Le stage d’été au CREPS. Le toit du Corum. Le jardin du Pérou. La place carrée du Louvre. Les Buttes Chaumont. Les muffins à la pomme face à la Vénus de Milo. Le soleil qui tape sur le Sacré Cœur. Les soupes dans le café du Centre Pompidou. Et toutes ces petites choses qui existent dans mon souvenir.
C’est dans ces moments là que je rêve de poudre de cheminette, de portkey, de téléportation, pour éviter d’avoir à laisser des bouts de moi au quatre coin de monde…
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