samedi 10 mars 2007

She was born, naturally born, born bad

La semaine dernière depuis le bus j’aperçois une affiche qui flashe au milieu des autres sur une palissade, genre tout devient noir et blanc et celle là en plein milieu avec son rouge éclatant…



Juliette and the Licks en concert à 2 pas de mon appart??? Le style de coïncidence que j’aime (j'avais déjà expérimenté la chose avce U2 à New York et en octobre dernier à Auckland également)… Je cours donc me procurer des places que j’affiche en évidence au dessus de mon bureau et contemple régulièrement pendant une semaine. Jeudi, je vais voir Juliette!!! Je ne suis pas forcément fan de sa musique, qui reste cependant tout à fait supportable avec quelques morceaux bien sympas, mais rien que l’idée de la voir sur scène... Juliette, c'est Juliette Lewis bien sûr (j'appelle les acteurs, actrices, chanteurs que j'aime par leurs prénoms, ça ne plait pas à tout le monde mais il faudra s'y faire), dont je suis fan depuis maintenant 13 ans… quand j’ai découvert Tueurs nés en fait. J’aime sa façon de jouer, ses rôles, sa voix roque, son côté charal, sa non pudeur, et son corps atypique.

Time warp

Jeudi 8. Je sors en 4ème vitesse de mon cours de danse, à peine le temps de me changer. J’ai prévu mon T-shirt Burlesque festival, c’est con de prévoir un T-shirt pour un concert mais je sais pas, pour moi ce T-shirt colle à l’esprit Juliette. On arrive à 7:00 pm, heure d’ouverture des portes, on est quasiment les premiers dans un bar étudiant en plein milieu du campus d’Auckland University. Sentiment étrange d’un concert planifié à l’arrache. Pour tuer le temps, une Corona et un subway poulet-bacon. On attend. Je gigote sur le parquet. On mate les kiwites toutes vêtues comme des putes. Mention spéciale à celle qui s’est pointée en fuseau léopard avec des fermetures éclair en cuir cousues sur le cul.

8:30 pm, la première partie débute. Charlie Ash, un groupe de punk NZ dont la chanteuse Rosie arbore une combinaison dorée bien kitch. Les kiwites bourées se défoulent devant la scène, le spectacle est saisissant et fait bien passer le temps… Fin de la première partie, on attend… On commande des wedges avec de la sour cream, une autre Corona. On attend.

Et puis Juliette rentre sur scène, c’est la cohue dans la salle, tout le monde se précipite. J’atterris dans les premiers rangs au début mais emportée par le flot, je me retrouve vite collée contre le bar avec une kiwite en minijupe qui me fourre ses seins dans le visage. J’ai fini le concert debout sur une chaise en fond de salle.

Mais peu importe l’attente et la cohue, Juliette sur scène c'est un putain de déchaînement qui saute dans tous les sens et se contorsionne. C'est des cheveux qui volent partout *mieux que José un soir de réveillon*. Des plumes et des paillettes vertes et un T-shirt de Dernier Chaperon rouge. C'est du je me colle a mon guitariste méga sexy, je papote avec le public que j'aime a me rouler dedans. C'est souvent du n'importe quoi aussi, mais c'est du Juliette à 200% et ça, ça tue.









1 commentaires:

Marlène a dit…

Ah la la, je voudrais bien voir ça...

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