I had a dream last night, and it fit me like a glove
C'est marrant, je ne me souviens pratiquement jamais de mes rêves mais les rares fois où ça m'arrive, ce sont généralement des rêves dans lesquels je danse. La dernière fois, j'avais rêvé que je préparais mon cours de danse, et je m'étais souvenue des exercices en me réveillant, des exercices que j'utilise encore.
La nuit dernière j’ai rêvé que je faisais une impro avec 4-5 personnes - je ne sais plus qui, je ne sais même pas si ces personnes avaient une identité dans mon rêve - sous la direction de mes anciennes profs de fac avec qui j’adorais d’ailleurs faire des impros. Nelly ma prof de Montpellier et Anne K. ma prof de Paris. Elles étaient là toutes les deux, debout au milieu de nous à nous regarder évoluer dans une pièce qui ressemblait à un parking sous terrain désaffecté, avec en son centre un grand poteau carré comme celui de la salle de danse de la fac à Paris. Je prenais un plaisir immense à m’amuser avec les mouvements et la musique. Juste au moment où je décidais d’inclure ledit poteau dans mon impro – poteau qui d’un seul coup n’était plus en plâtre blanc mais recouvert d’une sorte de trame de tissu râpeuse et blanche – j’étais surprise par l’arrêt brutal de la musique. J’avais du mal à m’arrêter, comme emportée par le mouvement que j’étais en train de faire. C’est alors que Nelly me disait "quand tu fais une impro ça se voit que tu es vraiment dedans, captivée. Tu es vraiment douée en impros." Et je répondais machinalement, comme blasée "Je sais.". Et a ce moment là tous les gens autour de moi disparaissaient et je me sentais super mal d’avoir dit ce "je sais", qui avait sûrement sonné prétentieux, alors que ce que je voulais dire c’est que c’était la remarque que tout le monde me faisait et que finalement j’en avais presque marre. Que je préfèrerai parfois que l’on me complimente un poil plus sur un aspect technique que sur ma capacité à improviser sachant que dans une audition c’est souvent la première des deux que l’on regarde.
Et là je me suis réveillée… avec ma névrose plus présente que jamais. Cette peur d’être incapable d’avoir une technique digne de mon envie constante de danser, et la voix de ma mère qui tambourine "non mais ça ne sert à rien que tu passe des auditions ou le diplôme de prof de danse, tu n’a que le sens du rythme, pas la technique."
Les impros me manquent. Je m’en rend de plus en plus compte. Il y a comme un déséquilibre. Les cours que je donne m’obligent à structurer, définir des chorégraphies, qui se répètent, tournent en boucle sur 2-3 semaines. D’une certaine façon cela m’a fait du bien. J’avais un peu perdu le côté structuré de la danse. Perdu cette envie de vraiment faire attention à un côté plus technique qui a toujours été ma bête noire en quelque sorte. Il faut que je reprenne des cours pour voir si ça a reboosté ma façon d’apprendre, d’intégrer un exercice, une chorégraphie bien structurée. Mais en même temps parfois je me sens réellement limitée, voire frustrée par ce type d’approche de la danse. J’ai souvent envie d’aller plus loin qu’un simple bout de danse de 40 secondes bien calé…
Samedi soir on est allé danser avec Marianna dans un bar de Rotorua. Ca ne m’était pas arrivé depuis des siècles de danser dans un bar. Je me suis fait plaisir. C’était bien… Quand je serais grande j'aurai une salle de danse rien qu'à moi et j'y danserai jusqu'à épuisement...
La nuit dernière j’ai rêvé que je faisais une impro avec 4-5 personnes - je ne sais plus qui, je ne sais même pas si ces personnes avaient une identité dans mon rêve - sous la direction de mes anciennes profs de fac avec qui j’adorais d’ailleurs faire des impros. Nelly ma prof de Montpellier et Anne K. ma prof de Paris. Elles étaient là toutes les deux, debout au milieu de nous à nous regarder évoluer dans une pièce qui ressemblait à un parking sous terrain désaffecté, avec en son centre un grand poteau carré comme celui de la salle de danse de la fac à Paris. Je prenais un plaisir immense à m’amuser avec les mouvements et la musique. Juste au moment où je décidais d’inclure ledit poteau dans mon impro – poteau qui d’un seul coup n’était plus en plâtre blanc mais recouvert d’une sorte de trame de tissu râpeuse et blanche – j’étais surprise par l’arrêt brutal de la musique. J’avais du mal à m’arrêter, comme emportée par le mouvement que j’étais en train de faire. C’est alors que Nelly me disait "quand tu fais une impro ça se voit que tu es vraiment dedans, captivée. Tu es vraiment douée en impros." Et je répondais machinalement, comme blasée "Je sais.". Et a ce moment là tous les gens autour de moi disparaissaient et je me sentais super mal d’avoir dit ce "je sais", qui avait sûrement sonné prétentieux, alors que ce que je voulais dire c’est que c’était la remarque que tout le monde me faisait et que finalement j’en avais presque marre. Que je préfèrerai parfois que l’on me complimente un poil plus sur un aspect technique que sur ma capacité à improviser sachant que dans une audition c’est souvent la première des deux que l’on regarde.
Et là je me suis réveillée… avec ma névrose plus présente que jamais. Cette peur d’être incapable d’avoir une technique digne de mon envie constante de danser, et la voix de ma mère qui tambourine "non mais ça ne sert à rien que tu passe des auditions ou le diplôme de prof de danse, tu n’a que le sens du rythme, pas la technique."
Les impros me manquent. Je m’en rend de plus en plus compte. Il y a comme un déséquilibre. Les cours que je donne m’obligent à structurer, définir des chorégraphies, qui se répètent, tournent en boucle sur 2-3 semaines. D’une certaine façon cela m’a fait du bien. J’avais un peu perdu le côté structuré de la danse. Perdu cette envie de vraiment faire attention à un côté plus technique qui a toujours été ma bête noire en quelque sorte. Il faut que je reprenne des cours pour voir si ça a reboosté ma façon d’apprendre, d’intégrer un exercice, une chorégraphie bien structurée. Mais en même temps parfois je me sens réellement limitée, voire frustrée par ce type d’approche de la danse. J’ai souvent envie d’aller plus loin qu’un simple bout de danse de 40 secondes bien calé…
Samedi soir on est allé danser avec Marianna dans un bar de Rotorua. Ca ne m’était pas arrivé depuis des siècles de danser dans un bar. Je me suis fait plaisir. C’était bien… Quand je serais grande j'aurai une salle de danse rien qu'à moi et j'y danserai jusqu'à épuisement...
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