I need a fix 'cause I'm going down

Samedi dernier je l’ai enfin vu ce film que j’attendais tant, Across the Universe. Une semaine après je revois encore les images, je fredonne les chansons dans mon sommeil, je me réveille et chacune d’elles m’accompagnent dans la journée. En préparant mon cours de comédie musicale ce matin, je n’avais envie de n’utiliser que ces musiques là, j’ai réussi à en caser 2 au final. Il faut dire que pour ne pas arranger les choses, je suis retournée le voir le mercredi. Juste le temps de reprendre mon souffle après la première vague que je replongeais. Jeudi matin j’étais debout à 4h, incapable de faire taire ma bête cervelle.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressentie ça devant un film. Cette impression de me faire complètement happer et de ne pas pouvoir ni même vouloir en ressortir. Je suis bien dans cet univers coloré et musical où la danse se mélange avec la peinture et tout le reste. Tout me semble fade à côté. J’ai envie d’y rester encore et encore. J’ai envie de frissonner en regardant les étreintes de Jude et Lucy. J’ai envie de laisser couler mes larmes devant les chorégraphies parfaites. J’ai envie que mon cœur se serre chaque fois que Jim Sturgess entame ses chansons à capella.

Ce matin la playlist "cours de danse" de mon iPod a lancé I’ve just seen a face pendant que j’attendais que le feu passe au vert au croisement de Queen et Welersley. Un frisson a traversé tout mon dos et sans que je ne sache pourquoi j’ai fondue en larmes le sourire jusqu’aux oreilles… Impossible de mettre des mots justes sur tout ça, j’essaye d’attaquer le film sous tous les aspects que je peux - sur le forum FDC, sur mon blog danse et ici – pour arriver à mettre le doigt dessus. Ca ne sert pas à grand-chose au final, juste à prolonger l’immersion…

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