D.J play the movies (Février)

Un nouveau mois qui se fini. Voici donc mes petits avis sur les films que j'ai vu ce mois-ci.
Dans le cadre de la sortie de Gran Torino j'ai fait une rétrospective Dirty Harry (que j'avais débutée en janvier) puisque je devais écrire un texte sur les cinq films pour FilmDeCulte. J'ai donc rassemblé tous les Dirty Harry vus ce mois-ci à la fin du billet, pour que ce soit plus simple à suivre.
Je vous ai mis aussi trois tops:
- Dirty Harry
- les films vus en février (et du coup rajouté un top films vus en janvier à la fin du billet "janvier")
- les films vus en 2009 (qui sera évolutif donc chaque mois, je me suis dit que ça pourrait être intéressant…)


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Wall street

De Oliver Stone avec Charlie Sheen, Michael Douglas, Martin Sheen et Daryl Hannah – USA 1987

Bud Fox jeune stockbroker de Wall Street parvient à séduire Gordon Gekko, un homme d'affaire, requin reconnu dans le milieu. Ce dernier lui apprendra les ficèles du métier avec pour maîtres mots avarice et ambition.


J'en avais entendu parlé depuis des siècles. Par les fans de Stone d'une part (et finalement j'en fait plus ou moins partie puisque j'ai trois films du réalisateur dans mon top 100), mais aussi en fac de ciné lorsque l'on avait étudié les différents types de plans et mouvements de caméras et leurs significations. Je connaissais donc par cœur le fameux plan de travelling compensé (qui consiste à effectuer un travelling avant ou arrière tout en faisant un zoom arrière ou avant en même temps, donnant ainsi une idée de vertige, inventé d'ailleurs par Hitchcock pour Vertigo) qui sert à montrer le côté oppressant de la situation dans laquelle se trouve le personnage de Charlie Sheen. Mais je ne connaissais rien d'autre du film en fait.

Et bien j'ai été un peu déçue. Je reconnais sans problème les qualités de la réalisation, du montage (excellent), de l'écriture du scénario, ainsi que le très bon jeu des acteurs (même de Michael Douglas que je déteste et qui a quand même reçu un Oscars pour le rôle), mais je me suis finalement assez ennuyée, surtout sur la deuxième moitié du film. Le côté bourse, finances, etc. ce n'est pas vraiment mon truc en fait. Je trouve aussi que le film a un peu vieilli car très marqué années 80 avec la référence Madonna-Sean, ou la scène de cul en contre jour aux couleurs bleutées, etc. Après je pense que c'est un film à voir juste parce que c'est quand même une œuvre assez à part en son genre.

Note:



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Volt, Star malgré lui (Bolt)

De Byron Howard & Chris Williams avec John Travolta, Miley Cirus, Susie Essman, Mark Walton – USA 2008

Volt est le chien star d'une série télévisée, persuadé que les aventures qu'il traverse sont réelles. Le jour où sa maîtresse Penny se fait kidnapper dans un épisode, Volt décide de partir à sa recherche, hors caméra. En chemin il rencontre Mittens, un chat de gouttière et Rhino un hamster geek.


Et hop un nouveau Disney en 3D. La scène d'intro est assez excellente, et je trouve que c'était un partit prix ultra risqué de faire commencer le film de la sorte sur une scène d'action très rythmée, très travaillée et de partir en sens inverse par la suite avec un road movie un peu plan plan. Et ils s'en sortent bien au final malgré quelques longueurs. J'ai trouvé le personnage de Bolt plutôt bien écrit avec quelques bouts de dialogues bien sentis. La fin est un peu sans saveur par contre ce qui est assez dommage, mais j'ai quand même passé un bon moment devant ce film. Bien mieux que Madagascar!

Après je regrette toujours les Disney 2D. Je trouve que c'est vraiment dommage d'avoir abandonné ça "pour le moment" parce que c'est Disney quand même zut quoi!

Note:



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Meilleures ennemies (Bride Wars)

De Gary Winick avec Anne Hathaway et Kate Hudson – USA, 2009

Depuis leur plus tendre enfance, les inséparables Liv et Emma rêvent de se marier au Plaza Hotel à New York et d'être chacune la demoiselle d'honneur de l'autre. Ainsi, le jour même de leurs fiançailles, elles accourent pour réserver la salle et planifier leur mariage à quelques semaines d'intervalle. Tout se déroule comme prévu jusqu'à ce qu'on leur annonce qu'une erreur s'est produite et que leurs mariages ont été programmés le même jour, à la même heure…


Ce le genre de film que j'aime regarder pour me détendre parce que je sais exactement quoi attendre. Et j'avoue que je n'ai pas été déçue. Ce n'est pas du haut vol, loin de là. C'est assez hystérique, ça part dans tous les sens, mais au final ça reste très fun à regarder. Les deux actrices s'en sortent bien comme il faut. Et puis pour une fois le film est très très court ce qui lui permet de ne pas tomber dans des travers de remplissage débile comme on le voit souvent. Non là ça va direct à l'essentiel.

Par contre un très gros reproche sur les futurs maris qui d'une ont des têtes de gros farfadets et de deux ne servent strictement à rien. Ils n'ont absolument pas droit au chapitre en ce qui concerne l'organisation de leurs mariages, ils seraient des décorations florales, ça ferait le même effet. Ca aurait limite été plus fun si on ne les voyait jamais justement, pour insister sur le côté: "ces filles son des psychopathes du mariage, l'organisation de la cérémonie est pour elles plus importante que ce qu'elle représente réellement".

Vous pouvez également lire ma critique sur FilmDeCulte

Note:



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Ce que pensent les hommes (He's just not that into you)

De Jen Kwapis avec Justin Long, Ginnifer Goodwin, Ben Affleck, Jennifer Aniston, Jennifer Connelly, Bradley Cooper, Scarlett Johansson, Kevin Connolly, Drew Barrymore – USA, 2009

Ce que pense les hommes dissèque les incompréhensions entre hommes et femmes dans les relations amoureuses en suivant les routines de cinq femmes et quatre hommes, célibataires, mariés, concubins ou amoureux éconduits.


En fait je m'attendais complètement à autre chose et je crois que c'est ça qui a fait que je me suis autant ennuyée. On m'avait vendu une comédie romantique fun, au final c'était une comédie romantique ultra ennuyeuse. Aucune des histoires racontées ici ne m'a touchée à part celle avec Ben Affleck et Jennifer Aniston (qui m'a quand même fait verser ma larmichette lors du passage post crise cardiaque du papa, on ne refait pas une Tink, surtout face à des histoires de famille), dont ils ont malheureusement saboté la fin. J'ai trouvé le reste inintéressant au possible, et je crois que le côté choral de la chose avec seulement des petites vignettes accumulées autour des personnages, m'a empêchée de m'attacher.

Vous pouvez également lire ma critique sur FilmDeCulte

Note:



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Slumdog Millionnaire

De Danny Boyle & Loveleen Tandan avec Dev Patel, Freida Pinto, Anil Kapoor – UK/Inde, 2008

Jamal Malik, un jeune adolescent de Mumbai, est en passe de remporter le grand prix de l'émission Qui veut gagner des millions. Son parcours sans faute semble suspect et le voilà arrêté. Au poste de police il explique alors d'où viennent toutes ses connaissances.


Le voilà donc ce fameux film qui a remporté tous les lauriers (Golden Globes, Oscars, Baftas). Portés aux nues par ses pairs, mais finalement assez décrié par les fans des Oscars, je me suis mise devant le métrage sans trop d'aprioris au final, en me disant surtout "voyons voir ce que c'est que cette œuvre qui fait tant parler d'elle". Et si il est vrai, il ne mérite pas tant de louanges, je dois bien avouer que j'ai passé un bon moment devant. Ce n'est pas un grand film, mais il est plutôt bien ficelé et on se laisse porter sans trop de difficulté. Les personnages sont attachants, bien interprétés, la musique est sympa, le travail sur la photo aussi. Et je pense que c'est ça qui a du jouer, un film finalement facile d'accès pour parler d'un sujet complètement dans l'air du temps en cette période de crise financière.

Pour compléter ce petit paragraphe, vous pouvez lire mon billet sur la scène de danse du générique de fin.


Note:



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Citizen Kane

D'Orson Welles avec Orson Welles, Dorothy Comingore, Agnes Moorehead, Everett Sloane – USA, 1941

Lorsque Charles Foster Kane, l'un des plus grands magnas de la presse américaine, décède dans sa propriété de Xanadu, il prononce dans un dernier souffle l'énigmatique "Rosebud". Un journaliste va alors mener l'enquête sur la signification de ce dernier mot et ainsi nous dévoiler la vie de cet enfant terrible.


Je me rappelle avoir vu le film au cinéma, il y a bien dix ans dans le cadre de mes études en arts du spectacle. J'avais trouvé ça très bon, mais ayant été vu comme un objet d'étude, c'est toujours dur de vraiment prendre du recul sur la chose. Il avait fallu prendre des notes pendant la projection, puis rendre une sorte de dossier sur le film le lendemain même. Le but était de voir ce que l'on retenait à la suite d'une projection unique. Bref, avec tout ça et le temps je n'avais finalement gardé en tête que quelques images (dont notamment la séquence dansée évidemment), la résolution de l'énigme autour du fameux "Rosebud" et puis c'était à peu près tout. Je me suis alors dit qu'il était temps que je redécouvre ce chef d'œuvre du 7ème art.

Et bien je dois dire que j'ai été assez soufflée, un peu comme si je redécouvrais le film en fin de compte. On nous le rabâche assez quand on fait des études de ciné, cette oeuvre est exemplaire au niveau de la mise en scène, et surtout du montage et de l'utilisation du cadre. Et bien oui, on a bien raison de nous le rabâcher parce que l'introduction notamment est un réel bijou. C'est du parfait de chez parfait, j'ai rarement vu mieux. Le scénario aussi est d'une grande richesse bien sûr, mais c'est vraiment tout le côté plastique du film qui m'a le plus plu. J'aime le fait que cette esthétique très travaillée complète parfaitement le personnage de Kane, fan d'arts, collectionneur, qui vit dans un monde où le côté plastique est finalement très important. C'était marrant aussi de se rendre compte à quel point le personnage de Bruce Wayne dans le premier Batman de Tim Burton est finalement ultra inspiré de celui de Kane et à quel point Xanadu fait penser à la demeure de Edward aux mains d'argent. Et puis petit détail de midinette pour compléter, il avait la super classe et vachement de charme le Orson à 25 ans.


Note:



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Magnum Force

De Ted Post avec Clint Eastwood, Hal Holbrook, David Soul – USA, 1973

Harry Calahan enquête sur une série de meurtres visant des criminels notoires ayant été acquittés ou ne cessant de passer dans les mailles du filet. Ses recherches le mène sur la piste de quatre jeunes recrues de la police de San Francisco.


C'est l'épisode de Dirty Harry que j'ai le plus vu car ayant gagné le DVD c'était le seul que j'avais dans mes apparts d'étudiante (les autres étaient sur des VHS enregistrées chez mes parents). Et je ne sais pas si c'est parce que c'est justement celui que j'ai le plus vu ou si c'est parce que c'est le meilleur, mais en tout cas c'est mon préféré de tous. Je trouve l'intrigue vraiment bien ficelée. J'aime aussi le pied de nez qui avait été fait à la presse avec ce film montrant que certes Harry c'est un gars qui est cash et contre le système, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne respecte pas la justice. Et puis j'aime le fait qu'on y retrouve Hutch (de Starsky et Hutch), ça c'est le détail qui m'a toujours vraiment beaucoup plu. Et puis aussi Harry y est en super grande forme et ultra sexy.


Note:



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L'Inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer)

De James Fargo avec Clint Eastwood et Tyne Daly – USA, 1976

Le co-équipier d'Harry meurt à la suite d'une fusillade dans un entrepôt. Il se trouve remplacé par la jeune Kate. Tout deux se mettent alors à la poursuite des terroristes à l'origine de ce meurtre.


Le Dirty Harry le plus faible à mon goût (le plus court aussi, 1h30, hop emballé c'est pesé, et heureusement). Le scénario est complètement inintéressant, on se fiche totalement des méchants et de leurs motivations. Les seuls atouts sont Clint et Tyne Daly dans le rôle de la nouvelle partenaire d'Harry. La fin du film part complètement en sucette sur Alcatraz. J'avoue qu'à la revoyure j'ai parfaitement compris pourquoi Clint a mis sept ans avant de lancer un nouveau volet. Il devait attendre un meilleur scénario je suppose.

Note:



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Le retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact)

De Clint Eastwood avec Clint Eastwood, Sondra Locke et Bradford Dillman – USA, 1983

Après avoir tenu tête à son supérieur, Harry est envoyé dans une petite ville de la banlieue de San Francisco pour essayer de résoudre ce qui semble être un meurtre isolé. Sur place il fera la connaissance de la peintre Jennifer Spencer qui semble cacher un lourd secret.


Clint Eastwood passe derrière la caméra pour la première et unique fois dans la saga, et ça se sent. Thématique Eastwoodienne du trauma et des actes de violence qu'ils engendrent, Sondra Locke en peintre dérangée, traitement de la lumière très travaillé, bref du 100% Clint. Et c'est ce qui me plait le plus dans ce film, le fait que la réalisateur ait réussi à faire un vrai Dirty Harry pur jus avec punch line et magnum 44 qui claquent tout en l'inscrivant parfaitement dans sa filmographie. J'aime bien aussi l'idée d'exiler Harry hors de San Francisco pour une fois.

Sinon Sondra Locke est fidèle à elle-même avec ses grands yeux et sa tignasse. Je la préfère dans L'épreuve de force et Bronco Billy cela dit. Je n'aime pas trop les personnages secondaires non plus, je les trouve assez inutiles. Cela dit l'ensemble reste très efficace et puis on ne peut pas mettre une sale note au film qui contient le fameux "Go ahead, make my day".

Note:



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La Dernière cible (The Dead Pool)

De Buddy Van Horn avec Clint Eastwood, Liam Neeson et Patricia Clarkson – USA, 1986

Ayant été témoin clé dans l'arrestation d'un ponte de San Francisco, Harry devient une figure médiatique contre son gré. Parallèlement il découvre à la suite de meurtre d'un jeune chanteur que comme lui il fait partie de la liste des "célébrités les plus à même de mourir dans l'année". Il se met alors en quête de la personne qui exécute toutes les personnes de cette liste avec l'aide de son nouveau co-équipier et d'une jeune journaliste.


C'était un des Dirty Harry dont je me souvenais le mieux en fait. Ou du moins je me souvenais plutôt bien de la fin. Il faut dire qu'elle est marquante, Harry qui épingle son adversaire avec un méga harpon de pèche c'était quand même ultra too much et ça marque les esprits. Je me souvenais bien de l'histoire aussi. Par contre je ne me souvenais absolument pas qu'il y avait Liam Neeson dedans, et qu'il s'agissait aussi d'un des premiers rôles de Jim Carrey. Bref… le film en lui-même.

Et bien il a beau être le dernier de la série, je trouve que c'est celui qui a le plus mal veilli. Il fait très très années 80 avec ses petits gadgets, le partenaire sidekick asiatique qui se prend pour Jackie Chan, la coupe de cheveux de Liam Neeson et le côté star system et médias omniprésents entre autres. Et du coup finalement il perd un peu le côté âpre et brut de décoffrage des épisodes précédents. Ceci étant dit je le trouve finalement assez sympa avec une intrigue qui tient plutôt la route.

Note:



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Et puis j'ai revu Gran Torino (dont vous pouvez lire ma critique sur FilmDeCulte), et la note est montée à 6/6 en fait.

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TOP DIRTY HARRY

1. Magnum Force (4.5/6)
2. L'Inspecteur Harry (4.5/6)
3. Le Retour de l'inspecteur Harry (4.5/6)
4. La Dernière cible (4/6)
5. L'inspecteur ne renonce jamais (3/6)

Vous pouvez lire sur FilmDeCulte le texte que j'ai écrit à propos des 5 Dirty Harry

TOP FILMS VUS EN FEVRIER

1. Citizen Kane (6/6)
2. Gran Torino (6/6)
3. Magnum Force (4.5/6)
4. Le Retour de l'Inspecteur Harry (4.5/6)
5. Slumdog Millionaire (4.5/6)
6. Wall Street (4/6)
7. La dernière cible (4/6)
8. Bolt (3.5/6)
9. L'Inspecteur ne renonce jamais (3/6)
10. Meilleures ennemies (2.5/6)
11. Ce que pensent les hommes (1.5/6)

TOP FILMS VUS EN 2009

(en gras les films sortis en 2009)

1. Citizen Kane (6/6)
2. Benjamin Button (6/6)
3. Gran Torino (6/6)
4. Magnum Force (4.5/6)
5. L'Inspecteur Harry (4.5/6)
6. L'affaire Pélican (4.5/6)
7. Le Retour de l'Inspecteur Harry (4.5/6)
8. Slumdog Millionaire (4.5/6)
9. Wall Street (4/6)
10. La dernière cible (4/6)
11. Bolt (3.5/6)
12. L'Inspecteur ne renonce jamais (3/6)
13. Meilleures ennemies (2.5/6)
14. Zac et Miri tournent un porno (2/6)
15. Center stage 2 (2/6)
16. Ce que pensent les hommes (1.5/6)
17. Madagascar 2 (1.5/6)

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