lundi 28 juillet 2008

I’ve run every red light on memory lane

L’autre jour sur le forum de FDC, quelqu’un a demandé de raconter les râteaux que l’on s’était pris dans sa vie. Pas les râteaux qui trainent au milieu du jardin et sur lesquels on marche façon Mister Bean ou Stef dans Les Goonies. Non non je parle de ces "non" sous toutes les formes imaginables que l’on s’entend dire lorsque l’on ose faire le premier pas.

Définition Wikipédia: Un râteau désigne un évincement qui conclut lamentablement un processus de séduction. La personne éconduite se prend un râteau, celle qui adresse le refus envoie un râteau ou met un râteau.
C’est pour ça que j’aime Wikipédia!

Moi je n’ai jamais été très farouche, je n’ai jamais osé faire le premier pas si je n’avais pas cerné le mec pendant au moins un bon mois, voir plus. Et même parfois en ayant cerné la proie je n’ai jamais fait le premier pas. Jamais… Je pense qu’il me faudrait au moins mes 2 mains pour compter le nombre d’occasion que je n’ai pas osé mener plus loin. Le problème c’est que parfois pendant la phase de cernage on fini par être pas très discret, et en dépit de mes grandes précautions j’ai pu dénombrer 4 râteaux qui me sont arrivés souvent bien malgré moi.

En les racontant sur le forum ça m’a fait sourire, ça m’a rappelé pas mal de souvenirs et je me suis dit, pourquoi ne pas les raconter sur mon blog. Après tout c’est les vacances, c’est le moment de ressasser les souvenirs. Un travel down the memory lane de mes aventures romantiques peu glorieuses en 3 parties…


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Part 1. Sylvain, Sylvain et Sylvain: 3 râteaux malgré moi


● Premier Sylvain, premier râteau

C'était l'été après ma sixième (été 90 donc), j'étais en vacances en Nouvelle Calédonie dans ma famille. C'était l'année scolaire encore là bas et ma tante qui travaillait au CDI du collège me prenait souvent avec elle. J'étais là pour plus de 2 mois, il fallait trouver de quoi m'occuper, et les activités de la classe de journalisme qu’elle organisait m’intéressaient beaucoup. A force d’y aller je m'étais fait quelques copains que je rejoignais pendant la récré. Parmis eux, il y avait ce fameux Sylvain qui, je dois l’avouer me plaisait bien. Du moins comme un garçon peut plaire quand on est en sixième.

Un jour venu de nulle part alors que je disais au revoir à tout le monde en faisant la bise le voilà qui m'embrasse sur la bouche, cash. C’était juste un piou, mais quand tu as 10-11 ans un piou c’est déjà beaucoup! Je suis rentrée chez ma tante toute rêveuse.

Le lendemain j’étais sensée aller visiter l'aquarium avec mon frère, mais j’ai fait des pieds et des mains pour aller au collège à la place. Je n’allais pas laisser une bande de poissons électriques et de coraux fluorescents se placer entre Sylvain et moi. Mais quand je suis arrivée au collège Sylvain était déjà très occupé… à fricotter avec une autre demoiselle. J’ai traversé la cours comme si de rien n’était et me suis enfermée dans le CDI jusqu’à la fin de la récrée…


● Double Sylvain, râteau à double sens

C’était plus de 6 mois plus tard. J'étais en 5ème et je n’avais d’yeux que pour Sylvain R qui lui était en 6ème. Il avait un de ces regards bleu gris du plus bel effet! Mais par précaution je ne disais rien, à personne. Je me contentais de regarder et de rêver. Ceci dit au bout de quelque temps ça a du commencer à se remarquer. Je soupçonne ma cousine, qui était en classe avec moi et qui me connaissait sur le bout des doigts à l’époque, d’avoir vendu la mèche. Bref toujours est-il que je ne sais pas comment le Sylvain en question a eu vent de la chose.

Un jour alors que j’étais dans la cours je vois un des copains de Sylvain R., nommé lui Sylvain M. venir vers moi et me dire "Alors en fait Sylvain il te trouve moche. Mais moi je te trouve jolie...".

Je suis restée un peu bête sur le coup genre "Hein? Quoi? Heu… Mais d’où il sort celui-là?". Et j'ai juste été capable d’articuler "ha heu... merci" avant de partir d’un pas décider me cacher au CDI.

Oui à cette époque le CDI c’était ma forteresse anti-Sylvain.

Scoop de dernière minute: En voyant la photo de Robert ‘Cedric Diggory’ Pattison en Une de l’IMDB, je réalise enfin à qui cet acteur me faisait penser… A Sylvain R. Enfin, y’a quelque chose quoi...



A suivre: Part 2. Fabrice: des râteaux toute l’année sans rien demander


4 commentaires:

Marlène a dit…

Hihi c'est rigolo à lire !

Moi non plus en fait je trouve pas de vrais râteaux pris (par contre j'en ai mis au moins un vu que je m'en souviens mais c'était un simple "non" pendant un slow), y a des gars avec qui j'aurais bien voulu et ça s'est jamais fait mais je leur ai jamais demandé en même temps donc ils ont pas pu refusé, c'est juste que c'est pas arrivé quoi...

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Marlène > Oui voilà en général ça a été ça, des gars que j'aurais bien voulu mais comme ils ne l'ont jamais su, du moins officiellement, il ne s'est jamais rien passé...

Into the Screen a dit…

ah trop fort toutes ces p'tites histoires, hâte de voir la suite avec fabrice ! Pour ma propre storyline, c'est un peu comme vous, tellement réservée et introvertie que je n'ai jamais osé demander... par contre dans le sens inverse je me souviens avoir 'donné' un rateau, il ne me plaisait pas du tout mais alors je me souviens bien de sa tête heum...

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Caro > Héhé à croire qu'on était toutes pareil! Et la suite arrive :)

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