dimanche 21 mars 2010

My golden chance

Tellement de choses se sont passées depuis mon dernier billet. J’ai récupéré pas mal de photos du voyage en Australie, je vais donc pouvoir m’étaler un peu plus. J’ai animé une Hen’s Party, je ferai un billet spécial dès que les filles m’auront envoyé les photos, parce que c’était marrant quand même. J’ai vu plein de films, de séries, un concert… Bref plein de matière à billets et ça tombe bien car je me suis dit qu’il était temps de remettre ce blog là en route également, maintenant que j’ai un bon rythme de croisière sur le blog danse.

Et quoi de mieux pour relancer un blog que de vous raconter comment je me suis retrouvée à tenir entre mes mains un Oscar et un Bafta en ce dimanche après midi de mars.

Oui mon jean me fait un joli muffin, c'est mon seul jean correct actuellement... attendez de voir la photo assise...

Tout a commencé quand il y a environ un an Mufti a travaillé sur une sorte de publicité vidéo promo pour la compagnie pétrolière Caltex qui s’inspirait du concept des écrans tactiles à la Minority Report. Il devait designer les interfaces des écrans et pour créer les décors, la boite de production (Zoomslide) avait fait appel à un certain Kim Sinclair, architecte kiwi reconverti en set designer. Au détour de papotages, Nico apprend qu’il est en fait nul autre que le décorateur de films comme Willow, Seul au monde (le papa de Wilson c’est lui), dernièrement Avatar (vous voyez venir la suite je suppose…) et actuellement Tintin.

Une image de la pub/video promo en question

L’excitation monte à la maison, si Mufti ne l’a jamais encore rencontré, il a travaillé sur le même projet qu’un homme qui a fréquenté certains des réalisateurs les plus adulés des Geeks de la planète: George Lucas, Steven Spielberg, Robert Zemeckis, Peter Jackson et James Cameron. Pas mal. Le temps passe, la date de sortie d’Avatar se rapproche et il se dit que ce serait peut-être le moment d’en profiter pour interviewer ce contact dans le cadre de FilmDeCulte. Mufti appelle donc Zoomslide avec qui il a gardé de bons rapports et demande les coordonnés de Kim Sinclair. Un mail plus loin, le voilà invité à aller manger dans sa maison d’Auckland pour papoter de son travail sur Avatar. Le kiwi est cool et très ouvert, on ne le dira jamais assez.

En a résulté une interview très intéressante que vous pouvez lire en cliquant ici.

Et puis en février Kim Sinclair reçoit sa nomination pour l’Oscar. Mufti lui envoie un mail de félicitations. Je rigole en disant qu’il fait un peu de la lèche, mais le mail est immédiatement suivi d’une très gentille réponse. Et puis le 7 mars arrive, on est planté devant notre écran d’ordinateur à regarder la cérémonie en live et Sigourney annonce le nom que l’on attend avec impatience. C’est la fête à la maison, Mufti connait un Oscar winner!


Le lendemain il hésite… trop lèche? Pas lèche? Il se dit Banco et envoie un nouveau mail de félicitations, également suivi d’une gentille réponse dans la journée alors que Kim est encore à L.A. On pensait que ça s’en tiendrait là quand la semaine dernière, Mufti reçoit un mail l’invitant à l’Oscar tea party de Kim Sinclair.

Le rendez-vous est fixé à partir de 2h chez lui, casual, entre copains. Mufti demande si je peux me joindre à la joyeuse bande. Kim dit oui bien sûr. Et là le stress: "Mais qu’est-ce que je vais porter". Parce que oui, on dirait pas spécialement au premier abord, mais parfois je sais bien faire la fille comme il faut. Casual certes, mais pour fêter un Oscar chez quelqu’un que je ne connais pas…

Sautons en avant à aujourd’hui…

Une semaine plus tard le problème de la tenue n’était pas résolu. Je me suis retrouvée à essayer 3 hauts différents (tous blancs ceci dit) par-dessus mon jean, et puis on est partit. Quand Kim Sinclair nous a ouvert la porte de sa superbe maison (il est architecte de formation, n’oublions pas), il était en jean, une chemise de toile orangée toute simple et pieds nus, kiwi style. C’était bien la peine d’essayer trois hauts différents et de me brosser les cheveux tiens.

On avance dans le couloir principal de la maison, l’Oscar et le Bafta sont là, sur une étagère de la bibliothèque, au milieu de milliers de livres, de DVD, de sculptures et autres cadres photos. Les discussions vont bons trains. On rencontre un ancien camarade de classe de Kim et sa fille de 20 ans qui fait une école de cinéma. On papote avec eux, très sympas. Mufti donne sa carte de visite. Les statuettes font leur entrée, circulent de mains en mains. Chacun pose à tour de rôle dans la joie et la bonne humeur.






Et puis le moment attendu, le discours de Kim Sinclair qu’il n’a pas pu faire sur la scène du Kodack à cause du manque de temps et un peu de l’émotion aussi. Il nous raconte avec humour comment je-ne-sais-plus-qui a marché sur la robe de Sigourney, qui elle retenait ses larmes toute fière de remettre un Oscar à l’équipe de son film. Puis nous présente les directeurs des cinq départements artistiques qu’il dirigeait. Ainsi on a appris que la plupart des plantes basses que l’on voit dans le film ne sont pas en CGI mais "en dur", créées principalement à partir de modèles d’algues chinoises. Oui oui.



On a grignoté, un peu bu, testé l’Oscar cake à la framboise recouvert de dorures. Mufti a fait la connaissance du responsable du design des écrans de contrôle (et autres chose du genre) que l’on voit dans le film et donné sa carte. De mon côté j’ai apprécié que les gens ne sortent pas des banalités du genre "ho mais tu dois être souple alors" quand je dis que je suis danseuse, et posent des questions assez pertinentes sur le milieu de la danse et même mieux sur la chorégraphie pour le cinéma! Un vrai plaisir donc.

On est rentrés tout contents, en se disant que quand même la Nouvelle Zélande c’est cool.




6 commentaires:

Blythe a dit…

Aaahh en effet c'est super cool ça, pis tenir un vrai Oscar ça doit faire quelque chose ! Comme quoi faut savoir profiter des opportunités, bravo Nico !

Into the Screen a dit…

Trop é-nor-me! c'est marrant, j'avais deviné lequel des trois il était sur la scène. En tout cas, il a l'air super cool, et ça doit être un vrai bonheur de parler ciné, et danse, avec lui! Et vive les kiwis ;)

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Blythe > C'est supra lourd un Oscar et un Bafta en fait de quoi faire de la muscu tous les matins. Mais sinon oui tu te dis alors voilà ça c'est la statuette qui était sur la scène du Kodack quoi. Ca tue. Quant aux opportunités, c'est clair c'est comme ça que ça marche et pas seulement pour avoir l'occasion de tenir un Oscar, c'est plutôt bon pour Nico niveau boulot aussi.

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Caro > Héhé, oui le plus cool des trois sur la scène! ;) Parler ciné et danse avec tous les gens qui étaient là, c'était cool, parce que du coup tout le monde est sur la même longueur d'onde niveau entertainment.

Delph a dit…

Ça doit super intéressant de discuter avec des gens comme ça, surtout pour des fans de ciné! C'est là où je perdrais tout mon anglais je pense! :)

Anonyme a dit…

yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!! copinette c'est trop bon ça! Vraiment cool pour vous, c'est clair que l'esprit kiwi est fantastique.
Que du bonheur! bisettes

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Delph > Finalement ce n'est pas trop compliqué de garder son cool, parce que le Kiwi est super cool de base. Le gars il a gagné un Oscars, un Bafta et a travaillé avec les plus grands, et il te reçoit pieds nus dans son jardin. Du coup c'était parfait!

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Marj > héhéhéhé, merci! Et Bisettes aussi tiens! (Bon vous venez quand pour qu'Arnaud teste les vagues NZ là!)

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